sommaireArtisans d'art, restaurateur de:  Violons instruments à cordes  Pianos  Vitraux"guinot"   Vitraux"duchambon"   Tableaux et pastels          Pendules et horloges anciennes  AB décor   Tapissier-décorateu   Meubles anciens   Documents anciens   Couteaux & armes ancienes  bois dores &  terre cuite  livre anciens   Tapisseries, tapis et kilims

Art du vitrail
Antoine  Duchambon

Château de Walmath
87240       St Laurent les Eglises
Tel : 05 55 39 80 70
Fax : 05 55 39 85 32

http://pagesperso.aol.fr/artduvitrail
ARTDUVITRAIL@aol.fr


Parcours professionnel
Manuel avant tout, et  autodidacte, baignant dans le domaine de l’art depuis mon plus jeune age, découvrant les vitraux à l’age de 14 ans, je me suis passionné pour le métier de vitrailliste. Depuis lors, je n’ai qu’un objectif: découper, peindre, assembler du verre, tout en me perfectionnant à travers plusieurs stages et formations afin de m’épanouir complètement. Je décide à l’âge de 18 ans de créer mon entreprise. Depuis 5 ans, je «voyage» entre : églises, châteaux, maisons particulières, fermes et gîtes…je crée et restaure avec passion. 
.                                                                                                                       .

La restauration
Une restauration s'effectue en trois phases :
Une première phase où l'on procède par un démontage méthodique du vitrail qui consiste à retirer le réseau de plomb usé par le temps, à nettoyer puis ranger toutes les pièces dans l'ordre.
La deuxième phase consiste à repérer les pièces manquantes, endommagées ou usées. Selon leur type elles seront remplacées ou repeintes sauf pour des verres de vitraux classés qui demandent un soin particulier.
La troisième et dernière phase, est le remontage délicat qui consiste à remettre les verres dans un réseau de plomb neuf au dimensions d'origine.
Il ne reste plus qu'à remettre le vitrail en place dans son support.
Sur certains monuments il est recommandé de mettre à l’extérieur des raquettes de protection (un grillage en fil de cuivre) contre le vandalisme et les oiseaux. Ces raquettes sont crées sur mesure dans l’atelier.

Le verre peut être peint à la main. On peut lui donner des touches artistiques et divers thèmes floraux, personnages…
La peinture est effectuée avec des produits  très spéciaux: grisaille, jaune à l’argent, émail, …et la cuisson se déroule dans un four à haute température suivant le produit.
Le verre teinté dans la masse est une fabrication particulière, effectuée à la main par des souffleurs de verre dans une cristallerie spécialisée. Ce dernier sert à des créations et restaurations de formes géométriques ou florales à la demande du client. Malgré son prix élevé, ce verre particulier au vitrail est toute fois moins onéreux que les peintures réalisées à la main de l’artiste
 
 

Deux procédés permettent la coloration des vitraux, les peintures sur verre et les verres teintés dans la masse.

 Le verre teinté dans la masse                                                    La peinture sur verre


 

Historique du vitrail
Les origines des vitraux sont très anciennes et mal connues.
Des pièces de verre teintées dans la masse, coupées dans des cives et portant parfois des traces de peinture ont été dégagées dans des fouilles aussi bien en Orient qu'en Occident (à Ravenne notamment) ; elles remontent aux premiers temps de l'ère chrétienne, époque à laquelle l'art du vitrail a pris un grand essor, grâce à la place importante donnée à la fenêtre dans les édifices religieux, et par la suite dans les châteaux médiévaux.
Les verres de ces incunables du vitrail étaient enchâssés dans des dalles ou des planches ajourées, quelquefois aussi dans des châssis de métal ou bien alors les pièces de verre étaient serties dans du plâtre ou du stuc.
Cette dernière technique s'est longtemps maintenue en Orient, mais l'Occident ne l'a pas adopté, à cause de l'humidité de son climat, et a remplacé le plâtre par du plomb.
 

LES PREMIERS VITRAUX EN PLOMB CONNUS
Le premier exemple connu de ces compositions verre et plomb de la technique toujours employée à nos jours, a été découvert en France, à Séry-les-Mézières (Aisne) : une trentaine de pièces de verre, un plomb à deux gouttières ainsi que des ferrures, l'ensemble datant de l'époque carolingienne et ornant le couvercle d'une châsse. Ces vestiges ont malheureusement été détruits en 1918, en même temps que le musée dans lequel ils étaient conservés.
D'autres pièces, en pays germaniques, témoignent de la continuité de cet art sous la dynastie ottonienne et à l'aube de la période romane, moment où le vitrail a pris sa dimension monumentale et est entré dans sa phase triomphale qui en France, s'est prolongée jusqu'à la fin du XVIe siècle, sans rupture.
 
 

Restauration d’un vitrail st Joseph