QUELQUES UNES DE NOS REALISATIONS Expédition d’Egypte : livres et gravures du XIXème siècle. Histoire Physique de la mer du XVIII ème siècle. Ivvenilia 1552, Alde (célèbre imprimeur  vénitien du XVIème siècle ). Carte générale de la Cochinchine, restauration de vingt cartes. Contes de Perrault, Hetzel Percaline du XIXème siècle.

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LA RELIURE
La reliure manuelle – Tout est fait à la main sans machine, suivant les règles de l’art.
Son but est d’une part de protéger le livre et d’autre part d’apporter un décor original.
 

LA RESTAURATION DE LIVRES
Intervention sur les dégradations commises sur la couverture qu’elle soit en cuir, percaline, ou en toile et quelle que soit l’époque.
 

RESTAURATION DE DOCUMENTS GRAPHIQUES
Intervention sur des papiers, des livres, cartes, plans, affiches, gravures …

La restauration, un métier relativement jeune ; environ une vingtaine d’années, exige une formation spécifique et rigoureuse.
On doit respecter la manière et l’art du relieur de l’époque et donc maîtriser les anciennes techniques de reliure
 
 

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LES DEGRADATIONS Elles sont causées le plus souvent par des agents extérieurs tels que des insectes, rongeurs, humidité et mauvaises manipulations. Sur le livre : Les parties les plus dégradées sur lesquelles j’interviens sont les coiffes, les coins, les mors, le dos et les plats du livre. Sur les documents graphiques : Les dégradations sur lesquelles j’interviens sont les déchirures, les lacunes (manques), les tâches, les moisissures, les mouillures.

CONSEILS DE BONNE CONSERVATION
 Ne jamais exposer la bibliothèque directement au soleil
éviter de tirer les livres par la coiffe
entretenir les cuirs en les nettoyant auparavant avec du
savon  Brecknell puis cirer à la cire  213 de la B.N.
dépoussiérer la tranche supérieure et l’intérieur des livres
éviter les interventions intempestives de réparation
(recollage d’un dos, réparation de déchirures avec du ruban adhésif …)

Un peu d’histoire...
Le livre vu par un relieur et restaurateur d’ouvrages anciens.
A l’époque de l’Antiquité, le livre apparaît sous forme de bandes de papyrus ou de parchemin enroulées sur un bâton chez les Egyptiens . Chez les Assyriens il apparaît sous forme de tablettes en argile cuite. Chez les Chinois on le trouve sous forme de dépliant. Chez les Latins le codex va donner naissance aux premiers livres (codices), formés de feuillets doubles en parchemin.

Ce n’est qu’à partir du Moyen Age que va naître la reliure. Elle est confiée au ligator (moine chargé de la reliure)
qui va recouvrir les feuillets de parchemin enluminés, destinés aux textes sacrés par des reliures somptueuses (plaques ouvragées en or, en argent, en ivoire, avec des pierreries). Pour les ouvrages de moindre importance,
on commence à recouvrir les ais de bois protégeant le parchemin par de la peau (porc, cerf...).

A partir de l’imprimerie (1460 environ) la reliure prend ses lettres de noblesse ; les ficelles de chanvre remplacent les nerfs de peau ; les cartons remplacent les ais en bois. Bien que la technique de reliure ait peu évolué, chaque siècle se manifestera par une originalité de la décoration de la reliure.
La reliure contemporaine va travailler en fonction de son époque répondant aux aspirations du moment. Pour des reliures très soignées, trois corps de métier peuvent se retrouver : le relieur, le décorateur et le doreur.